




Si vous avez besoin de remplacer vos bouts, le plus simple est de prendre les mêmes dimensions que ceux qui équipent actuellement votre bateau : longueur, diamètre et matière.
Nous vous guidons également dans votre choix.
Les écoutes
Sur un voilier, les écoutes sont les bouts qu’on utilise pour gérer la tension dans une voile, qu’il s’agisse de la grand-voile, de l’écoute de Génois ou des écoutes de spi (spinnaker).
Grâce à l’écoute, on règle l’angle de la voile par rapport au voilier et donc sa prise au vent.
Il peut y avoir 1 ou plusieurs écoutes par voile (grand-voile, Génois ou foc, spi). Dans ce cas, le cordage qui sert à tendre la voile est l’écoute, et l'on trouve à l’opposé le deuxième, mou puisque non utilisé, est appelé contre écoute.
Le marin borde (tirer sur le bout) ou choque (relâche) le bout pour agir sur la voile.
Les drisses
Ce sont les bouts qui servent à hisser ou affaler (abaisser) les voiles et les vergues (sur les grands voiliers et vieux gréements).
Sur les bateaux que l’on utilise en loisir ou compétition, on trouve généralement 3 drisses, une pour chaque voile.
Chacune étant de préférence d’une couleur différente pour les distinguer rapidement au pied du mât. Cependant, il n’y a pas de code couleur préétabli.
On peut donc très bien avoir une drisse couleur bleue, une rouge et une noire… ou bien jaune, ou verte…
A noter que bien souvent ces bouts de couleur sont un peu plus chers, car ils doivent avoir un très bon traitement anti-UV pour conserver leur éclat.
Comment bien choisir ?
Comme évoqué précédemment, le plus simple pour ne pas se tromper reste de racheter des cordages de mêmes matière, diamètre et longueur que ceux qui étaient initialement en place sur le voilier.
Toutefois et pour de nombreuses raisons, vous pouvez choisir d’en changer : confort, prix, performance, couleur…
Dans ce cas, il est important de considérer plusieurs éléments avant de choisir.
La matière
Pour les drisses et écoutes, on trouve en général des cordages soit en polyester soit en dyneema.
Le polyester est parfaitement adapté à l’utilisation en mer, car il résiste aux UV, à l’humidité et à l’eau salée. Il reste souple longtemps, a une grande durée de vie et une bonne résistance aux frottements.
Le dyneema est un cordage haute performance, qu’on va utiliser pour la régate ou pour une utilisation fréquente et exigeante. En fait, les marins parlent de Dyneema par habitude, mais il s’agit d’un nom de marque (dyneestar). Pour être plus précis, la matière utilisée pour ces bouts est du HMPE (Polyéthylène Haut Module) ou UHMPE.
La résistance de rupture
C’est la première chose à vérifier.
Lorsque le vent exerce une pression sur la voile, celle-ci se gonfle et va à son tour forcer sur la drisse : c’est la charge de travail exercée sur le point de drisse.
Il est indispensable de bien dimensionner les cordages pour éviter toute rupture. Heureusement, le calcul se fait facilement, avec deux méthodes.
Méthode 1 :
On va multiplier la surface de la voile (en m2) par un certain nombre. Le résultat obtenu s’exprime en daN (décanewton).
Génois = surface x 80
Grand-voile = surface x 100
Spi ou Spinnaker = surface x 30
Méthode 2 :
Surface de voile (m²) x Vitesse du vent² (en nœuds) x 0,021 = Charge de travail (en daN) x 5 = Charge de rupture
Lorsque vous consultez la fiche produit d’une drisse ou d’une écoute, la charge de rupture pour un diamètre donné est toujours communiquée, soit en daN soit en Kg.
Pour une approche volontairement très simplifiée, disons que : 1 daN = 1,02 Kg.
L’allongement
Un cordage en polyester va généralement avoir un allongement de 4 à 7%, quand une drisse en dyneema (HMPE plutôt) sera de 1% et même moins.
Ce critère est très important, juste après la résistance. Pourquoi ?
Plus une drisse sera élastique, plus elle perdra d’énergie et plus il faudra avaler de cordage.
Pour une meilleure transmission d’énergie, donc fournir moins d’efforts, la drisse doit être la plus statique possible. C’est pourquoi même avec du polyester on va trouver des bouts dits préétirés, pour limiter leur allongement.
Une drisse en polyester qui s’allonge à 5%, sur une corde de 20m s’allongera de 1m ; alors qu’en HMPE à 1% elle ne s’allongera que de 20 cm : soit 80cm de différence à avaler au winch.
Pour de la croisière ce n’est guère gênant de perdre 30 sec, mais on comprend mieux pourquoi en compétition chaque détail compte.
De même, il est fortement conseillé de surdimensionner les bouts en résistance à la rupture pour que le cordage ne travaille qu’à 25%. Non pas pour le rendre plus solide ou résistant, mais pour réduire son allongement. Pour surdimensionner un bout, on utilise un diamètre au-dessus (si possible).
La longueur
Pour les drisses :
- Pour le génois : Hauteur du mât x 3
- Pour la grand-voile : Hauteur du mât x 3
- Pour le spinnaker : Hauteur du mât x 2,5
Pour les écoutes :
- génois : 1.5 x longueur du bateau
- GV : 2.5 x longueur du bateau
- Spi : 2 x longueur du bateau
Méthode simplifiée :
on peut également à chaque fois multiplier la hauteur du mât par 2,5, quel que soit le bout ou la voile.
La gaine
Il y a ici la question de prise en main à considérer, et de performance.
Encore une fois, c’est essentiellement en régate que l’on attachera un intérêt tout particulier à ce critère pour limiter l’écrasement dans les bloqueurs.
Lorsqu’on utilise un diamètre plus fin, il peut être nécessaire de surgainer les cordages pour éviter tout glissement dans les bloqueurs.
Le poids
Le poids du bout est important dans la recherche de performance, lors des compétitions et régates.
Cela dépend aussi de la voile concernée. Si la différence ne se ressent pas vraiment pour une drisse de GV, une drisse de Spi trop lourde va ralentir son gonflement.
Le diamètre
On peut vouloir réduire le diamètre de ces bouts pour un plus grand confort lors des manœuvres.
Seulement, il faut bien faire attention à deux éléments dans ce cas.
Tout d’abord, l’accastillage du bateau : les cordages doivent avoir un diamètre adapté aux winchs, taquets et bloqueurs.
Ensuite, un diamètre plus fin signifie une résistance moindre. Il est essentiel de bien faire ses calculs par rapport à la résistance de rupture nécessaire.
Compétition et régate
La pratique sportive de la voile est bien plus exigeante que lors d’une croisière de plaisance. Consultez alors notre gamme dédiée aux drisses de compétition pour des produits plus techniques et performants, avec âme Dyneema ou kevlar.
Ici, les performances techniques seront importantes, de même que le poids ou la structure de la gaine.
Drisse au mètre et drisse couleur
Toutes nos drisses et écoutes sont vendues au mètre, pour les adapter au mieux à votre embarcation.
Nous pouvons également vous proposer d’autres diamètres et couleur sur demande pour la majorité des modèles présentés.
Par exemple, si vous trouvez une drisse disponible en bleu, noir et rouge, mais que vous souhaitez une drisse couleur vert, nous pourrons certainement vous fournir ce cordage.
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