Matelotage, l’art des marins et matelots

Indispensable à tout marin, le matelotage était déjà une question de survie sur les vieux gréements. Tout matelot qui décide de prendre la mer se doit de connaître les nœuds incontournables et d’avoir le matériel pour entretenir ses cordages.

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Réparer, remplacer, nouer, souquer... manœuvrer les voiles est tout un art.



Un art ancestral

Le terme remonte à plusieurs siècles, avec l’essor de la marine à voile. Sur les vieux voiliers, le matelotage désignait l’ensemble des tâches que réalisaient les marins à bord : entretenir le navire et les cordages, arrimer la cargaison, amarrer le bateau etc.
C’était le travail du matelot, « l’homme du mât », qui faisait le service des voiles. Les matelots les plus doués dans le maniement des voiles, également les plus recherchés sur les vieux gréements, étaient les gabiers.
Ces marins étaient des experts dans l’art de s’occuper des cordages et de réaliser différents types de nœuds. Ce travail était plus que nécessaire, il était souvent synonyme de survie en mer.


A bord des grands voiliers, les matelots devaient être capables de réaliser des nœuds parfaits rapidement, à la fois solides et sans jamais se défaire tout seuls, mais dans le même temps rapides à défaire. Ils parcouraient le pont du navire, et réparaient ou remplaçaient un bout, c'est ainsi qu'on nomme un cordage marin, dès qu’il était usé ou cassant. Ils s’entrainaient aussi à confectionner des nœuds moins utiles et plus décoratifs.


Aujourd’hui, les matériaux ont beaucoup évolué et les cordages sont conçus avec des fibres plus techniques, le travail est grandement facilité.
Toutefois, les marins, qu’ils pratiquent la régate ou de simples croisières de plaisance, se doivent toujours de connaître l’art de réaliser des nœuds de qualité.
Mais c’est aussi beaucoup à la maison, en art décoratif, que s’est développé le matelotage.



Les nombreux nœuds

On ne devient pas matelot du jour au lendemain ! Il existe un très grand nombre de nœuds utiles sur un bateau, et encore davantage si l’on prend en compte les autres activités possibles (montagne et escalade, chasse, levage et manutention…).
Pour bien débuter en matelotage, il convient déjà de maîtriser 4 ou 5 nœuds de base qui serviront dans la majorité des situations.

Nœud en huit : il se défait facilement. C’est un nœud d’arrêt, qui termine un cordage et sert à bloquer la corde.
Nœud de chaise : très répandu et indispensable, il a l’énorme avantage de ne pas glisser. Il est très solide (il peut vous sauver la vie !) tout en se défaisant facilement. Il sert aussi bien à l’amarrage qu’à fixer les voiles.
Nœud de cabestan : utile pour fixer très rapidement une corde à une barre, un mât, un poteau… idéal pour l’amarrage. Mais il doit rester bien tendu, sinon il glisse.
Nœud de taquet : en réalité, on parle ici de « tourner un taquet »., car on amarre un voilier sur des taquets. Indispensable donc de savoir le réaliser pour amarrer son bateau.
Tour mort et deux demi-clés : utile pour l’amarrage ou fixer un pare-battage, si ce nœud n’est pas une œuvre d’art, il est pour le moins efficace. Facile et rapide à faire comme à larguer.



Un vocabulaire technique

Si vous voulez faire vos premiers pas de matelot, vous aurez à vous familiariser avec l’environnement de la mer et du bateau, ainsi que tout le vocabulaire et le matériel qui va avec.
Même pour la décoration, sinon comment comprendre quel outil utiliser pour quel nœud ?
Voici quelques bases pour vous guider.

Cordage : une corde, ou un cordage sont un assemblage de 3 ou 4 torons (voire bien plus).
Toron : un toron est un assemblage de fils de caret, ce sont des fils tordus ensemble dans le sens inverse des fils qui les constituent.
Fil de caret : ce sont des fils commis entre eux par torsion.

En somme, on assemble par torsion des fils pour former des fils de caret, qu’on réunit à nouveau par torsion pour former un toron. Plusieurs torons sont réunis par torsion et forment un cordage.

Epissoir : c’est un outil en bois ou en fer, qui sert à ouvrir les torons. Vous devrez souvent vous en servir pour parvenir à travailler certains cordages ou faire des nœuds.
Epissure : c’est le fait d’assembler deux bouts de cordage (différents ou de la même corde), en entrelaçant les torons.
Décommettre : c’est le fait de séparer les torons d’un cordage.
Surliure : on va entourer l’extrémité d’un cordage avec un filin ou un fil à surliure, pour éviter que les torons se décommettent. Cela prolonge grandement la durée de vie de la corde.
Souquer : peut signifier « serrer fortement » ou bien « raidir ».



Matelotage décoratif

De même que l’on va utiliser un cordage en coton naturel pour du macramé, ou du chanvre naturel pour une décoration intérieure d’ambiance maritime ou naturelle, les nœuds bien réalisés sont une façon originale d’apporter une touche déco à sa maison, à un bar ou un hôtel.
Voici quelques exemples de nœuds décoratifs que l’on retrouve souvent.


Pomme de touline : si à l’origine ce nœud servait de leste pour lancer les cordes sur un bateau ou à quai, cette boule de corde ou de ficelle (en petit format), sert de décoration sur des porte-clés, des murs (avec un cordage en chanvre) ou des décos suspendues au plafond.
Nœud de piton : sur un bateau, il protégeait le pont en bois contre les chutes de poulies notamment. Dans une maison, ce nœud est un excellent dessous de plat.
Bien sûr dans ce cas, pas question d’utiliser de fibre synthétique. Seuls les cordages naturels comme le coton, le chanvre ou le sisal sont adaptés.
Bonnet turc : il en existe beaucoup ! L’un des plus simples est certainement celui appris par les scouts, le bonnet turc à 3 ganses et 4 spires. Ici, un épissoir sera nécessaire pour le réaliser.
Tresse à 4 brins : simple et facile, l’effet déco est très sympathique. Elle sert de base pour réaliser ensuite une Corde de cloche.
Triskell : ce nœud est joli, simple et rapide à faire, mais n’a vraiment aucune autre utilité possible que la décoration.
Tapis de pont (ou baderne) : historiquement sur les vieux gréements, il était réalisé à partir de chutes et de corde usée. Avec un cordage naturel comme le chanvre, ce nœud est superbe, idéal pour un coin cosy (bibliothèque, coin lecture, filet de mezzanine…).
La croix du marin : il n’a véritablement de marin que le nom, car ce nœud est plutôt décoratif.

Nous proposons de réaliser pour vous, dans nos ateliers, ces tâches de surliure et de matelotage pour décorer vos outils avec manche en bois (couteau, épissoir, etc.).
Vous trouverez également ici quelques accessoires essentiels pour tout matelotage, comme le fer à couper, les fils divers et nos kits de couture.

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